Qui est responsable d'un mur de soutènement?
Fondamentalement, les pentes du terrain doivent être protégées contre l'érosion ou la migration vers le bas liée à l'utilisation si cela peut causer des dommages. Surtout, si la pente critique de la terre se situe dans la zone d'une limite de propriété, des dommages peuvent survenir. Après tout, il s'agit de modifications d'une propriété par l'autre, ce qui conduit souvent à de violents conflits de responsabilité.
Lors de la construction d'un mur de soutènement, les règles suivantes s'appliquent généralement:
- S'il y a une pente naturelle, le propriétaire de cette parcelle inégale est responsable des murs de soutènement
- Dans le cas d'une pente créée artificiellement, la personne qui l'a causée est responsable du mur de soutènement
- Dans le cas d'un mur de soutènement en limite de propriété, les coûts peuvent être partagés
Pente naturelle ou artificielle?
La responsabilité de la construction et des coûts d'un mur de soutènement dépend tout d'abord du fait que la pente à soutenir est d'origine naturelle ou artificielle. Sur certaines propriétés, les différences de hauteur sont si importantes en raison du terrain naturel vallonné que l'une ou l'autre pente doit être sécurisée. Dans ce cas, le propriétaire du bien en question est toujours responsable de cette protection, que le danger soit le sien ou celui du bien voisin.
Souvent, cependant, un mur de soutènement est également nécessaire en raison de différences de hauteur créées artificiellement, par exemple en creusant ou en remplissant le sol de la propriété dans le but de niveler une terrasse ou une fondation pour une construction structurelle. Dans ce cas, le responsable de cette pente artificielle et du risque qui en résulte est toujours tenu de payer la construction et les coûts du mur de soutènement.
Établissement conjoint des frontières
Si un mur de soutènement doit être érigé à la frontière entre deux propriétés voisines, les coûts de construction et les dommages éventuels peuvent alors être partagés d'un commun accord, si le mur profite aux deux parties. C'est-à-dire si, par exemple, ni la propriété située plus haut ne doit s'affaisser, ni la propriété située plus basse ne doit rétrécir en raison de la pente inclinée. Dans ce cas, il s'agit d'une installation de bordure commune.